Malgré la tendance des groupes autogérés, semi-autonomes ou de la gestion dite organique, force est de constater que cette culture de gestion n’est pas propice à toutes les entreprises. Rares sont les organisations qui peuvent se vanter d’une gestion participative complètement autonome et performante. Cette réalité exige des conditions gagnantes qui sont rarement rassemblées au même moment : une maturité d’entreprise, une mission claire et cohérente avec les valeurs et les pratiques de gestion, des balises bien définies, une stabilité d’emploi, une notoriété rayonnante, une santé financière positive, etc.
Mais que se passe-t-il lorsqu’un groupe d’employés manque d’alignement et de mobilisation? Plusieurs symptômes peuvent apparaître sans qu’on arrive à identifier la source réelle.
Quelques répercussions causées par un manque de leadership:
- Création de sous-groupes informels
- Prise de pouvoir par un leader naturel
- Baisse de motivation et d’engagement
- Employés désorganisés et moins efficaces
- Augmentation des départs volontaires
- Incivilité ou manque de discipline
- Conflit entre les collègues
- Perte de confiance envers le gestionnaire et la direction de l’entreprise
- Manque de cohésion dans les actions
Est-ce que vos gestionnaires ont le profil pour être des leaders inspirants et mobilisateurs?
Plusieurs entreprises commettent l’erreur de promouvoir un employé dans un poste de cadre simplement parce qu’il performe dans un rôle de technicien. Sachez qu’un processus de sélection rigoureux, appuyé par des tests valides, peut augmenter les chances de succès. Une fois en poste, il est toujours possible d’offrir de la formation et du coaching pour accélérer l’acquisition de nouvelles compétences.
Un diagnostic sur le climat de travail peut également vous aider à cibler les enjeux reliés à la qualité du leadership. En faisant la lumière sur la situation, vous arriverez à prendre un pas de recul pour une meilleure prise de décision.
Joëlle Francoeur, CRHA, ECH